Lorsque tu partiras pour ne plus revenir Que tu me laisseras au pays du silence Dans le noir douloureux de ton dernier soupir Que ferais-je des jours peuplés de ton absence
Dans cette immensité où se noient les sanglots? Tu partiras si loin, me laissant à mes larmes, Je ne verrais plus de tes yeux doux les charmes, Mon esprit s’y perdra, n’y trouvant plus d’échos.
Ce mal qui te détruit aura tué la flamme ! Je resterais blottie au creux de ce désert, Ton je t’aime perçu, éclairera mon âme, En ultime cadeau brillant dans tes yeux verts !
Repeuplant mes manques, des éclats de ton rire, Quand le triste destin séparera la route, Je referais un monde où vivra ton sourire Effaçant en mon cœur, l’heure que je redoute