Revoici l’inconnu de mes plus jolis rêves, M’adressant au passage un sourire furtif, Dont le si beau regard est dans mon cœur sans trêve, Car j’y lis clairement un intérêt très vif !
Il me met en émoi, ce regard qui me frôle, Si je croise en marchant, ses yeux d’un vert troublant, Pourquoi n’ose-t-il pas, me dire une parole, Dois-je comme autrefois perdre mon mouchoir blanc ?
Ô mon bel inconnu, je suis femme et j’espère Je rêve de ta voix disant des mots très doux Et à toi Cupidon j’adresse ma prière Pour que de lui et moi, tu fasses enfin un « nous »
Tous ces mots que j’attends, qu’il vienne me les dire, Emportés et brulants, plus chauds que le soleil, Murmurés dans mon cou ? Vois-tu je les désire Ces tendres chuchotis retardant le sommeil !
Décoches lui ta flèche, il faut enfin qu’il ose Faire le premier pas ! Mais…je rêve …le voici ! Il me sourit vraiment …A sa main… une rose ? Quel merveilleux matin ! Ô, Cupidon, merci !