Douce illusion et superficielle Enfant même de nos chair, de nos croyances Voici qu’avec peine je découvre, si frêle L’amertume, folie de mon ignorance
Ainsi ma vie, sombre conscience d’être Se trouve désormais sujet paradoxe Trouble incertain, devenir ou paraitre Plus beau alors que ce rêve d’équinoxe
Cette voie porte alors comme l’automne L’hérésie D’un homme devenu poète, Mon âme dépressive et monotone Et moi, à fleur de ce souhait, de ma quête .
Ainsi peur de l’être, du sombre éphémère Et vision ambiguë d'un avenir flou Serai, finalement, tant sujet de mes vers De cette douce nostalgie ,digne d’un fou
Aujourd’hui, tenant encore, au creux de ma main Ce profond choix de renier, ou de suivre Un chemin pouvant paraitre très importun Que d’être pâle reflêt d’un homme ivre