Oh quelles ferveurs quêtent alors mon cœur, Si soudain ,qu’à l’aurore , brise et douceur Galopent aux mélodies impétueuses Des âmes enlacées, si aventureuses .
Et mon être , si frêle et simple soit-il, à l’heure, où l’âme, de rosée s‘habille, Aperçoit, non sans peine, ce paysage, Ces doux amants, aux querelles si volages.
Et voici, l’un deux, si téméraire fut-il, D’un air désinvolte, d’un geste habile, Caresse l’échine, de l’autre étendu, Et ce fut moi, sombre paradoxe, l’ému.
Ainsi cette histoire, qui fut d’ironie Au bord de l’intense, montre deux incompris. Et moi , sujet badinant ,si émerveillé Doux spectacle pour condition d’être l’aimé.