Et je te vois, toi, aux abords de l'aurore Aux mélodies noires, de ce regard au teint d'or Qui entraine en mon âme si tourmentée Le doux rêve, d'un sentiment tant désiré
Et en cette brise, que mon cœur ballote Ce songe, qui a pris mon être en hôte J'entrevois, aux astres, la lueur si frêle Du soudain reflet de ma dame, si belle.
Et me voici donc aux prises de ces charmes Si fort, qu'en moi, ni cette paix, ni ces armes Ne pourraient à ma raison, ma foi, refuser Que l'on ne puisse , alors en ce jour, s'aimer.