Un doux matin, à la lueur de l'aurore, J'aperçu, j'entrevu ce regard au teint d'or, Si soudain qu'en mon être, fut donc dissipé Tout courage ou autres amers vanités .
Un soir, bercé aux sombres brises d'automne Et au fil de tous ces pas, si monotone Je reconnu alors cette frêle fleur Qui, si folle vision, emporta mon cœur.
Cette triste idylle s'amuse encore De nos âmes, de toutes ces envies à tort Que vouloir notre lien pur et si infini Et nous, en toutes innocence, si épris.
Ainsi mon âme ressent en ta présence Vertige ou songe d'amour si intense Puis au matin, ce lit froid me rappel dés lors Que nos destinées sont jouées du mauvais sort.
Au contexte, se raccroche alors volupté Espoir d'une bienveillance tant désirée Que toutes barrières sevanouissent enfin Si subtil mirage qui nous guette pour fin.
Alors en ce nuit, à l'heure de vérité, Nous voici si proche, et pourtant éloigné Ironie, axu lisières de nos souffrances De donner sens si fort á nos croyances.