Toi, l'homme blanc, le médecin des âmes et des corps Tu es venu au Gabon, pour soulager les maux, les cœurs. Vu souffrir ces êtres, ravagés par la douleur, Tu les as apaisé, guéri semant un peu de bonheur.
J'ai foulé ces latérites, écrasées sous le soleil brûlant, Vu la misère dans les rues, l’errance des enfants. Devant tant de souffrances, invalidantes maladies, J'offrais un peu de baume pour leur chair meurtrie.
En Afrique sur des pistes de tôle ondulée, Il a visité des frères de coeur, blessés, abandonnés. Albert Schweitzer a fraternellement œuvré, Sur tous les terrains, il était un médecin pionnier.
Aujourd'hui, quand je retourne vers Lambaréné, Je retrouve partout, le souvenir du Pasteur bien aimé. Dans la mémoire des Gabonais, il demeure à jamais Comme l'homme qui soignait, un frère qu'on aimait.
