Lumière des aurores où le miel saharien Coule son soleil d'ambre, divine peinture. Aile déployée sur les cieux adamantins Je vole, nimbée d’une aura d’ infinitude.
Ô doux parfum des rêveries, ma plume chante, Elle tourbillonne dans les vents, fille sauvage. Mes yeux de jade sont pépites coruscantes; Nomade j'ascensionne les dunes, mirage!
Dans l’oued du grand désert, je glane l’ eau pure, Les dattiers frémissants secouent leurs bras, fruits mûrs. Ma peau tressaille sous tes doigts chauds, harmattan.
J’aime ton regard d’orage, au flux puissant. Ecoute pèlerin , glatir les Aigles blancs. Grave sur ma dune-chair ton sceau « Cœur du Vent. »