Pour te rejoindre je glisse dans les vents chauds, Jusqu'à l' aire, je dois ascensionner les hauts. Quête d'un refuge inaccessible, lointain Mes yeux scrutent longuement ces apex Andins.
Sans hésiter, j'ai délaissé mon sol prospère Franchi des continents et vogué sur les mers. Je t'ai vu planer dans les vents, en tournoyant, Déployer voilure, frôler le firmament.
Mes ailes se blessent sous les vents enragés, Elles bataillent pour rejoindre tes hauts sommets. Tu es ce Condor puissant et majestueux
De l'infinitude, tu t'enivre, grands cieux. Tu tourbillonnes, ombre noire sur mes rêves, La Cordillère veille, l’aurore se lève.