Le soir se couvre d’un manteau de suie. Le château Cathare aux murs assombris Glisse dans l’ ombre, fantôme de nuit. Les moulins à vent ont des chuchotis.
La lune pose sa joue sur l’étang, Là, se mirent les étoiles d’argent. Un cygne blanc dort dans la roselière. Deux grandes ailes se déploient dans les airs.
Au loin un galop, un peu de poussière, Il revient, le cavalier solitaire. S’allume la flamme d’une bougie.
Un piano dans la nuit, joue Scarlatti. Le ciel a des pleurs en gouttes de pluie, Quand vient l’aurore, le rêve s’enfuit.