Ô toi, Plate bercée par la douce Etel Te souviens tu, de ce coeur de marin, Qui,polissait ta coque de ses mains? Jusqu'au coucher d'un flamboyant soleil.
Ô toi ,qui dort sur le miroir apaisé D'une onde où glissent les mulets. Un Regard a quitté les sentiers Ecoute ses pas, doucement s'éloigner.
Ô toi , petite balancelle de nos jours, Sur la ouate d'un nuage, la lune court. Le solfège d'un rossignol perce la nuit, Tangue la plate, frissonne le clapotis.