Infinitude des beaux ors de septembre, Les feuilles de vignes se poudrent d'or, d’ambre J’aime la teinte miel des belles ampélidées, L'alcoolat émane des cépages dorés.
Le soleil d'automne, incendie la Provence, Flambeau d’étincelles rougies flammes intenses. Au loin, s’élève le murmure océanique Des vagues tumultueuses, ondes lyriques.
Ce soir, mon âme se tient au seuil de la nuit, Je tressaille déjà mes membres sont transis. Tes bras protecteurs m'offrent un peu de chaleur La nuit étend sur nous sa cape de fraîcheur.
Ô douces caresses dans la nuit étoilée Juste un goéland trouble la sérénité. Je te souris, tes lèvres ont un goût sucré, Cueille pour nous de jolies grappes, baies dorées.
Viens, suis moi, je connais un banc pour nous poser, Là bas, nous pourrons en cachette, nous aimer. La lune s'habille d'adatis, doux halo, Je frissonne, serre moi contre ton tricot.
Les coteaux qui s’alignent, en belles rangées S'étalent sur les flancs, sombres lignes espacées. Mon corps sous le tien, sur ce banc abandonné, Reçoit la chaleur de ton être, doux baisers.
Nos corps tanguent, souffles engorgés de buée, Tu m'entraînes vers tes gouffres de volupté. Ecoute le doux solfège d'un rossignol Son solo berce nos âmes, tendres bémols.
