Je sais qu'ils pleurent dans la nuit Ceux dont les bras demeurent vides, Toujours empreints des mots candides Volés par chaque aube qui luit.
Quand l'ombre triomphe et séduit, Ignorés des âmes placides Je sais qu'ils pleurent dans la nuit Ceux dont les bras demeurent vides.
Brisés par un bonheur fortuit, Papillons restés chrysalides Pareils à des steppes arides Ces coeurs là, d'où l'amour s'enfuit, Je sais qu'ils pleurent dans la nuit !