Arène des Plazas, grand orbe de la Mort Eclatante et cachée dans l'ombre et le soleil Coupants comme l'Arrêt qui tranchera les sorts De la Bête et de l'Homme s'affrontant pareils Deux Centaures Divins en sanglant corps à corps Farouche et ruisselant d'or pourpre et de vermeil Quand les flancs du Taureau et du Toréador S'accolent, Créature d'un seul appareil Qui halète, se tend, se donne et qui se tord Sous le double aiguillon du coup sacrificiel Et de la volupté au plus flambant essor Perçant, ivre d'amour, le cœur qui vit encor Du Fauve expirant la Passion du Matador Consommée sans un cri élevé jusqu'au ciel.