Il nous faut de la chair jeune lisse et bien ferme à mettre sous la main, la canine et sous l'oeil Vite vite vite avant d'arriver au seuil Du portillon narquois marqué "ici l'on ferme".
Quoi, le goût prodigieux des passions affamées, Le jour incessamment qui change sa couleur En ouvrant l'éventail de ses rires ou son pleur C'en est fini, c'est terminé, ça a fané ?
Jamais plus je n'irai aux jardins enchantés Suivre le vent hardi qui souffle le désir ? Jamais plus reviendra ce que je ressentais Pour le planter au coeur et pouvoir m'en saisir ?
-Cette évocation même déjà m'indiffère Et c'est bien ce à quoi je ne peux pas me faire.