Qu’est-ce qu’il me fait l’été avec son œillet rouge Et ses odeurs d’antan entrant par la fenêtre On aurait pourtant l’impression que rien ne bouge Et voilà qu’un déclic mouvemente tout l’être
Il s’accroche en passant au vol des hirondelles Aux brefs cris cotonneux surgis d’anciens juillets Qui tournaient qui tournaient dans les sombres ruelles Tandis qu’au fil du jour les ombres s’enfuyaient
Le ciel blanc déchargeait sa torpeur accablée Sur le silence las d’un long après-midi Et les semaines n’étaient que des samedis
Prometteurs du dimanche aux joyeuses tablées Où le temps gaspillait ses feux sans un nuage Avant d’aller se perdre au loin jusqu’à mon âge.