Certes ce n’est plus le temps Impénitent D’antan, Celui des corps bien contents De s’aimer tant Autant (c’est un fait archi-patent : Une mi-temps S’étend Qui les rend un peu distants Après maint an Datant - Seul l’imbécile prétend être un Tristan Longtemps, Pas même Dieu ni Satan Toujours restant Constants.) Mais c’est celui, ma très-belle Qu’il faut pour mettre un label De qualité su pour tel : Périssable ou immortelle, Intermitemps qui dispose Aux plus beaux élans qu’on ose En tranquilles virtuoses Quand on connaît mieux les choses. Car sais-tu, mon amoureuse, Ma vieille petite gueuse, Le temps qui passe ne creuse Que l’âme déjà gâteuse.