Comme je remontais les rus tumultueux Je me sentis moins fourvoyé par mes fainéants ; Des Asiates cois s’étaient détournés d’eux Les ayant dévissés des bambous noir-et-blanc.
J’étais préoccupé des absents bâtiments Vidés d’orge maltais ou vinyle teuton. Quand avec mes fainéants débuta ce long blanc Les rus m’ont remonté malgré moi au ponton.
Dans le rugissement tranquille des étangs L’autre, cet hiver, plus vigilant que des pas de vieux, Chemina ! Et les banlieues réduites à néant Ne décidèrent pas calmes plats moins honteux !
L’Azur serein maudit mes rêveries arables. Plus pesant qu’un canon j’ai marché sur les sables Informulés figeurs éphémères de vainqueurs, Vingt jours ! En invoquant le nez fin des projecteurs.
Moins rêche qu’aux vieillards le jus des jeunes poires, Le vin bleu ruissela des briques de mon antre Et des taches d’eau verte et mets délectatoires Me souilla, ramenant et la boussole et l’ancre.
Et dès lors, je ne me trempai plus dans la Prose De la Terre, macérée d’os déliquescents, Chipotant les ténèbres où, verticale rose Et taciturne, un pendu sans pensée s’élève souvent,
Où, délavant de loin en loin les rougeurs, peines Et tempi vifs sous les éteignoirs du crépuscule, Moins faibles que le lait, moins serrées que vos violes, Pourrissent les noirceurs suaves de la haine !