J'ai cessé toutes ces choses délirantes Scruter l'âme du jour pour la retranscrire Intercepter l'ombre des pleurs ou d'un rire Et rassembler des particules errantes
Comme je ne sais plus lire les visages A mesure que le temps devient opaque Et que j'oublie souvent le sens de ma traque Ce n'est que moi-même qui se dévisage
Et pourtant j'essaie encore de vouloir dire Sur le papier qui recueille les histoires Des brins menus de sensations peu notoires
Pour les sauver d'oubli ou peut-être pire Avant le moment du dernier démaillage Où tout fiche le camp dans le décalage.