Deux ombres complices S’entrelacent et glissent Dans la nuit propice Aux embrassements.
Un chuchotement. Et voilà gaiement Que s’élève un rire Qui vibre et s’étire. Et puis un soupir Très languissamment Plane lentement.
- Je ne sais comment Dans ces silhouettes Vagues et fluettes Je vis, désuètes, Nos ombres à nous Quand, tendres et doux Avant que dénoue Ce lien trop friable Un impitoyable Temps, à l’amiable Nous allions sereins Du commun entrain De nos corps étreints Sous la nuit propice Aux phrases exquises Que nos cœurs complices Echangeaient aussi A voix adoucie.
- Et ce rappel si fort et brutal Tandis que s’éloignent dans l’aube indécise Les ombres éprises aux mains qui se joignent Fait que j'ai mal.