L'hiver force Nature à se déshabiller Tandis que s'emmitouflent alors bêtes et gens ; Les platanes tendent leurs lames effilées Vers le ciel comme des Edward aux mains d'argent.
Les couleurs paraissent ternies et desséchées Par le vent animant seul ces rudes parages à moins qu'un promeneur égaré à marcher Ne donne pour un temps la vie au paysage.
Je fus le promeneur de ces contrées austères Cherchant la solitude ainsi qu'un un beau trésor Lorsque j'étais repu des ors et des lumières
Que les cités dispensent encore et encore... Mais je guettais pourtant et toujours en mon âme Le retour du printemps et son ardente flamme...