Ami, si comme moi las des plaisirs usés Des frivoles cités, tes yeux désabusés Ne reflètent qu’ennui et tristesse sans cause, Viens rajeunir ton cœur dans une fraîche pause !
Oui, viens-t’en avec moi courir les bois, les prés Laissant la vile ville aux autres et ses apprêts, Viens ! Nous emprunterons les chemins vagabonds De la vie libre et gaie et l’amour vrai et bon.
Nous suivrons en chantant des routes pacifiques Et, comme deux enfants émerveillés de riens, Nos cœurs retrouveront l’innocence magique Qui s’étonne de tout et voit dans tout un lien.
Oh, viens mon doux ami ! Fuyons ces aubes grises Et partons quelque temps pour l’Aventure Exquise !