Les éteignoirs au loin des désirs violents Portent les manteaux lourds des jours appesantis Tandis qu‘un coin de bleu du rêve inassouvi Incruste en permanence un défi insolent
Que tes tâches, ô matin, sont mauvaises au réveil Je m‘accroche à la nuit comme on voudrait s‘enfuir En laissant dans la hâte son chausson de cuir Au milieu de la route où passe le Soleil
Ah pouvoir à nouveau regagner son charroi Qu’entraîne au tourbillon des fêtes et des fastes Le flamboyant désir , cet élixir plus vaste Que nos cœurs étourdis d’enivrant désarroi !