Je te célèbre, divin Vin Qu’ample verse l’échanson ! Chanson Libre coulant dans les verres Vers Nos rêves aux lèvres assoiffées ! Fée Tu es, ô sombre liqueur, Cœur Brillant des rouges flambeaux Beaux Feux de l’ivresse adorée ! D’or et De pourpre au rubis mêlés, Mets-les En nos jours froids tes chaleurs, Leurs Flammes et tes riches velours Lourds ! Tisses aux soirs noirs ton brocart Car Les splendeurs que tu dispenses Pansent Nos plaies vivaces du temps Tant Prodigue du laid souci Si Mornement désespérant ! Rends Nous l’ivre-vie souveraine, Reine Ambroisie, Trésor, Merveille Vermeille !