Quand enfin toute cette agitation cessa Et que face à moi-même je me retrouvai, Il me sembla qu'un déclic s'était fait, c'est ça, Et que maintenant je savais vers quoi je vais.
J'ai vécu et je vis, bientôt j'aurais vécu, Fait banal et pourtant à nul autre pareil Où chaque jour me laisse et vainqueur et vaincu Avant que le dernier brille d'un noir soleil.
Ô Mort, ne seras-tu qu'un profond puits d'oubli Sans bornes sans lueurs sans images et semblable Au sommeil de l'anesthésie sur une table
Qui laisse à son réveil l'esprit lisse et sans pli ? Oui. En toi, le dormeur dormira tout son soûl Et plus jamais n'aura rien dessus ni dessous.