Mais Toi Ma Mort : Heure folle égarée Toute nue dans un présent ailleurs des remontoirs, Qui joue colin-maillard dans le bois du hasard Et qui me cognera comme un coucou brisé Dispersé corps et chant. Toi la dissymétrique syntaxe écorchée Qui me hache, me raye, coupe et rature Et strie et me désélastique. Toi qui me bandera le ciel quelle était sa couleur, Qui me dévêtira du jour suspendu à ton imminence Comme un portemanteau où il était croché Et où je l’ai laissé souvent sans voir qu’il était neuf, Toi qui me sèmera et qui m’essaimera, Ô Voleuse, Pilleuse des riens exorbitants !
Quand je serai morterre en mes quatre champlois Sans grémords ni denvirs, sans haimour ni calfroi, Je pensentirai nul.
C’est maintici que je veudois sentexpérir Les chotoussences nétraînées par mon vivir Avant nanoir qui tul.
Car c’est maintici le vivir, Le soufrimer et le pleurir, A ma claride précoscence Vanque m’englisse siluinence.