C’est machinal : tous les jours je vais au Bureau Comme le fleuve à la mer et la cruche à l’eau. Mes pieds aux yeux fermés –flap, flap- sur le trottoir Qu’ils connaissent par cœur. Ma tête est en retard De quelques galaxies ; néanmoins elle suit Puisqu’aussi bien il n’en peut qu’être ainsi. Et puis, Juste au dernier moment, devant le Grand Immeuble Où piétinent déjà les Affaires du Peuple, D’un coup sec, toc ! je la recolle sur mon cou. - Adieux, rêves qui rient ! Je reprends mon licou.