Pierrot dont l’âme soumise Est à la merci d’une brise, Voltige selon le caprice Fantasque du zéphyr Le menant à sa guise De désir en désir Et comme par malice De soupir en soupir.
Pierrot dont c’est le supplice Qu’une larme glisse Sur sa blanche mise éternellement N’aura nulle bise Des belles exquises Jamais acquises Fuyant lestement.
Pierrot dont le cœur se brise Prie qu’on en finisse : Dis, le vent ! Attise Une amie éprise Qui me soit complice !
Ô l’une, le vent t’a surprise Et son vol t’a prise Auprès de Pierrot Dans sa vaste pelisse Qui t’enlève et te hisse Là haut, tout là haut..