Etre adorable, mon petit enfant Ton frais regard illumine mes jours Et par le mien je crois te voir qui court Dans le jardin tu ne sais où, allant
Au gré de l’élan joyeux qui te pousse A explorer ces chemins de verdure Ouvrant sous chaque pas une aventure D’herbe un peu haute, de pierre et de mousse
Heureux comme on peut l’être sans savoir Ecoutant deux oiseaux qui se répondent Tu ris, gambades ci et là, pour voir
Grattes une écorce, trouves un caillou blanc Et puis, vaincu par la beauté du monde, Tu viens t’endormir sur un cœur aimant.