(à chanter sur l'air des "Trompettes de la Renommée", Paroles et musique de Georges Brassens)
Mon voisin du dessous est une épaisse brute Tapant à bras raccourcis sa triste moitié Parfois j’entends la nuit d’inquiétants bruits de chute Comme si le plancher s’écroulait sous mes pieds. Refrain : Tempête dans la maisonnée, Moi, j’m’en fous, je reste couché.
Mais ce n’est rien simplement comme d’habitude L’énergumène ivre plus qu’à satiété Valsant avec les meubles une danse un peu rude Avant de choir dans la vaisselle émiettée (au refrain)
Ce qui fatalement provoque la culbute De son lit ulcéré du voisin d’à côté Lequel n’aime rien mieux qu’on l’oblige à la lutte Pour démontrer à tous sa supériorité (au refrain)
Et tandis qu’affolée par l’ampleur du tumulte Que font les zigotos roulant sur le palier La voisine au dessous l’œil empli d’hébétude Ne peut se retenir de gémir et crier (au refrain)
Cependant qu’éveillé le dadais du premier Freluquet d’importance et rien de moins qu’inculte A tout hasard hurlant y’a le feu les pompiers Joint au foutoir ambiant la bêtise à l’insulte (au refrain)
Tandis que dans mon lit j'écoute un air de flûte Me gardant bien d'intervenir dans leur guêpier Car je ne sais frapper que les cordes d'un luth Et battre la mesure en tapant du soulier. (au refrain)
Et de toute façon, n’étant point trop ému de Ce ramdam comme il m’est devenu familier Je m’en tiens gentiment à mes chères études Ne souhaitant pas plus d’ennemis que d’alliés (au refrain)
Car je préfère ma tranquille solitude Aux folies toujours recommencées du quartier Ne sachant pas l’art d’accorder mon attitude A cette société imbécile à lier.