Lascif au cru du jour paresseusement Ses membres étire-t-il en leur jeunesse Lâche puis tôt tendue sur l’instant qui presse A le retenir en son pourchassement
Que légère passant une nymphe ici Condense et précipite en ses flancs ardant Et il se dresse en éveil sans retard dans Sa nature fauve qu’un élan précis
Emporte martelant de ses sabots lourds La sente vidée de quelqu’une où se voit le Souvenir de chair imprégné dans un voile
A terre tombé d’une beauté qui court Dont ce reste odorant chu ainsi qu’étoile Filante il saisit pour s’y pâmer d’amour.