Celui qui fait la manche à certaines stations Il a affaire à une rude concurrence Les couloirs sont nombreux pour la correspondance Et dans chaque recoin y a quelqu’un en faction
Qui te harangue ou se tient coi mais tend la pogne En cherchant le regard pour mettre mal à l’aise Et de toute façon te soutirer du pèze. Le passant méfiant passe raide et s’éloigne.
Ah, c’est plus l’heureux temps des miséreux d’antan Ces pauvres de chez nous qui mendiaient de bon ton En gratifiant l’offrande d’un « merci mon Prince ».
Non. La chose aujourd’hui est très cosmopolite Le gueux semble exiger plus qu’il ne sollicite Ça le rend moins aimable et la charité grince.