Il n’y avait personne. –Et tout soudain la foule A déferlé, surgie d’on ne sait quelle houle Extraillée des sous-sols humides et béants Sous la poussée de cet enfantement géant.
La vague gigantesque submergea le quai Puis, dans la suspension d’un énorme hoquet, Net s’immobilisa dans une attente dense. –Et la Machine entra en hurlant ses stridences.
Une écume fila en crête avant-première Entraînant la marée qui rugissait derrière En noyant le wagon d’une lame de fond. -Alors ce fut la paix d’après les grands typhons.
Un silence exhalé creva du flot tenu, Quand le Métro partit vers ses terres connues…
Il n’y avait personne. -Le quai était désert. Je restais seul en rêvant au bruit doux de la mer. C’était un jour banal, comme demain et hier.