Tu es dans ta peau, ta peau, ta peau. Revêts-là d’or ou d’oripeaux Et loges-la dans un palace, T’es jamais que dans ta carcasse, Mais si tu habites un taudis, C’est toujours toi, je te le dis. Le pays lointain de l’exil Qui te libère, existe-t-il ? Va, dans le cœur de mes amis C’est là que je vis et m’oublie. C’est là que je meurs à moi-même Dans l’amour de ceux que j’aime.