Quelle fraîcheur en mon âme se love Quel renouveau en ce printemps de mort étincelle de vie que la joie sauve M'insufflant désir et bonheur encore
Sentir vibrer une chair en ma chair Le coeur et le sang battre à l'unisson Dans le plaisir de voir le jour si cher Retrouver ses riches couleurs et sons
Comme autrefois se tenir à l'orée Tout palpitant d'un feu qu'on ignorait Pouvoir renaître de cendres séchées
Comme autrefois trembler et se ficher De tout ce qui sera toujours dehors L'instant où se reconnaissent les corps.