Les jours nés ont filé les fils à la quenouille Et les chevaux stressés ont pris la mort aux dents Vers l’incurie. Je table que dans peu de temps Leurs brides vont se dénouer. Qu’un pleur me mouille.
Les heures et les minutes sont échevalées à la seconde. La tapisserie d’Aubusson A trame et toile qui se fondent En un faux sans blanc d’écusson Et sa devise est : plus personne.
La Dame au Luth agenouillée Sous la corne de la Licorne Est un amalgame embrouillé Où ne luttent plus pour la forme Colors sur le tussor noyé. L’or vieil a jauni puis rouillé.
La chaîne lâche aux personnages A pris des gestes oubliés Qui s’abîment dans le trou large Du canevas entrebâillé. Hier un destre à mi fuyait. Il se peut qu’il y eût un page.
L’Equipage et la Cour s’absorbent En déprime de leurs contours Que le temps dépliant son orbe Emporte à sa plus haute tour. Ici un blanc le vide autour. De sorte que Tout est dans l’Ordre.
Les jours nés ont filé les fils à la quenouille Et les chevaux stressés ont pris la mort aux dents Vers l’incurie. Je table que dans peu de temps Leurs brides vont se dénouer. Qu’un pleur me mouille.