La vieille étoile en expirant ses feux tardifs Se jette à corps perdu dans un flot de lumière, Brasier la consumant des orteils jusqu'aux tifs Projetant des lueurs éclaboussant la terre.
Vieille étoile d'antan, ô vagabonda blu (*) Mourant plus que jamais scintillant à nos yeux, Ton souvenir bientôt se fait lointain et flou Avant d'être rayé de la carte des cieux.
Et il en va de nous comme la vieille étoile, Un jour nous quitterons sur un ultime éclat Ce monde où, en naissant, nous avons pris la voile
Pour voguer sur la vie entre ports et périls, Ayant crevé nos forces dans le dernier rôle : éclair, coup de projo, flash... puis le calme plat.