Le temps qui passe souvent nous emporte Dans son courant Avant qu’on ait pu fermer notre porte A l’ouragan Un mauvais soir le vent le vent du large Tourbillonnant A dispersé les fleurs de nos bagages Eparpillant Tous les bouquets qu’on avait faits ensemble Jusqu’au dernier Pour déposer les jours qui se ressemblent Dans leur panier On s’est quitté pour cueillir d’autres roses D’autres pensées Sur un méchant adieu les lèvres closes D’absents baisers.