Je vous dicte cela, rivé à un terroir Où vois-je, accumulées, de grouillantes espèces De centaures galants se pavanant au soir Qui réclament les vraies et puériles fèces
Ces bêtes à halo, comme le vénérable Zeus, s'accaparent lait, beau présent de l'humain Maudissent la raison en écoulant le sable Sous les yeux très pervers du dieu du raisin
Mais impudente race! Occasion perdue! De prouver à ces gens, au passé si peu vil Que frasque routinière égare la massue De toute punition peu mince tel un cil
Naguère fort lascif, je les vus, mains brandies Espoir grand, tête douce; une lubie d'argent Qu'ils affichaient, rapide, aux yeux des plus nanties Cette intelligentsia est un être dément
Cultes voués, dieux! N'avez-vous que complexes Sachez que ce terrain au très fort large accès Fuse comme un essaim de parasites sexes Et la bouche de l'homme, indigne, sent l'abcès