Au-delà de ces terres blanchies, Naguères vertes et fleuries, Niche cette ville d’amour passionné; Immortelle beauté d’un empire tombé, Khalife à peine goûté.
Et parmi ces rues pittoresques De ces panoramas romanesques, Ton absence me retire toutes envies De peindre ou d’écrire ma vie. Car cette vie sans toi N’en est pas une, Elle n’est qu’émoi D’avoir perdu la lune!
La lune de mes jours, La lune de mes nuits, Celle qui guidait mon navire Vers ta plage et toujours Me donnait cette envie D’embrasser ton sourire!
Non, je n’aurai plus cette chance De pouvoir en mon enfance D’âme et d’esprit d’homme, Espérer cette fortune aussi bonne! Je vous aimais, il n’y a point doute Et je vous aime encor! Mais aujourd’hui, sur cette route; J’ai perdu ma vie, j’ai perdu mon corps!