Dans les tréfonds nauséabonds D’une cité crasse de vautours, Gît la carcasse du grand Balourd : Qu’il décrépite ce vieux fond d’cour ! Il pourrit loin de toutes pensées, Après tout, qui voudrait y voir C’est qu’un autre de ces vieux connards Qui combattit sur mer déboire.
Pensez pas que j’ sois triste de ça, Ayez pas la p’tite ambition De m’ faire pleurer pour ce pauv’e con ! Pensez pas que j’ sois triste de ça, Non j’ ferai pas son enterrement, J’ trouverai bien mieux pour mon argent !
Y aura personne qui pleurera Autour d’un putain d’ morceau marbré Avec cet abruti d’curé Qui lui, est pas foutu d’pleurer Au milieu d’un grand parc de pierres Avec autant d’bouteilles d’houblon Lancées par tant d’foutus saoulons Qui s’balancent de sur qui ils sont.
Pensez pas que j’ sois triste de ça, Ayez pas la p’tite ambition De m’faire pleurer pour ce pauv’e con ! Pensez pas que j’sois triste de ça, Non j’ferai pas son enterrement, J’trouverai bien mieux pour mon argent !
C’est pas que j’parle de mon avenir, Ou de celui d’quelqu’un d’précis, Mais, quand j’pense à tous mes récits J’ m’ dis : « Dans l’fond a vaut quoi ma vie ?» Et j’vais y penser un peu plus ; C’est pas parc’qu’ t’es pas là ma puce Que, moi, j’sois triste juste un peu plus C’est parce que t’es pas là ma puce Que j’veux bien mourir, rien de plus…
Pensez pas que j’sois triste de ça, Ayez pas la p’tite ambition De m’faire pleurer pour moi, pauv’e con ! Pensez pas que j’sois triste de ça, Non j’ferai pas mon enterrement, J’trouverai bien mieux pour mon argent !