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Mathilde TENNERONI

Quimboiseur

Il était vieux, l’Homme, son baluchon au dos,
Sa marche lente, lente, et son regard a terre ;
L’ordre des oubliés, obscur croisant le fer,
Etait le sien, a Lui, misérable badaud.

Longtemps, l’Etrange erra, partout il transforma :
D’une larme gelante il fit un feu sauveur ;
Et un rire d’enfant, d’un hurlement de peur ;
C’était un savant simple ému par l’innocence.

Mais quel fringant poulain ! De ses yeux bleus charmeurs
Et son sourire en coin, gris cheveux de candeur,
De savoureuses roses, il en faisait tomber.

La puissante magie aidait l’ensorceleur
De chaleur, de bonheur, et de cœur. Quimboiseur !
Ermite des forets, mon cher, tu es aimé !