Opulente et damnée, songeuse à mes souhaits, Tu sèmes en mon âme tes pales désirs De vie, d’orgueil, de médisante beauté D’une ancolie fanée par un doux souvenir.
Errant de tombes en ombres ensoleillées, Flânant parmi les bruits et le trop pur silence La bouche éperdue, sèche et déçue, pleurs enflés, Je dévore le vide d’espoirs en carence.
Que la pluie tombe car je me fige en ma peur ! La honte d’un regard, porté sur un esprit, Consume les pierres, et non les erreurs !
Mes yeux sont une fumée, et pour ça je souris, Mais le vent balance le monde et ses senteurs Et ses vagues ensablent, regrets et folies.