La houleuse genièvre cette nuit embarrasse Une sanguinolente passion enivre l’amant trompé Pour chaque baiser il s’éloigne un peu plus de ce qu’il veut aimer Au profit du mari qu'en d'autres nuits l’ingénue embrasse
De ses tords, de ses rêves et de ce délice à mille pétales Le martyr épouse chaque épine de ses baies joufflues Seulement le cœur, la rose qu’il veut aimer détale Lorsque le sien bat un peu trop fort, d’amour éperdu
Alors comme le bourdon piqué par le dard Il aura donné le corps et perdu la vie La courtisane sera retournée auprès du phare Illuminée depuis si longtemps par son mari
Il ne reste rien qu’un rêve déchu Pour celui qui sans rien avoir a voulu promettre La défaite amère et le cœur déçu, Aura-il compris qu’à trop de crimes commettre,