Te voilà, tendre amie, serrée entre mes doigts, Tu sacrifie ta vie à cette flamme qui rougeoie, Pour une bouffée de plus je te laisses dépérir Tu te laisses brûler au feu de mon désir. Les poumons souillés, la gorge écorchée La passion de l'autodestruction éprouvée Me poussent dans tes bras, volupté mortifère. Comment une fumée si subtile, si légère Peut-elle nous lester de si parfaite manière ? Tu m'enchaines au sol, expirant une volute folle C'est la fin de la course, le terme de l'envol Seul mon esprit reste assez calme pour garder une saine resp Partir le feu à l'âme : quelle glorieuse agonie, quelle sub