Etre libre dans ses yeux D’un bleu pur dans son âme Blessé par mille feux Taillé par mille lames
Etre pure dans son corps D’un ciel d’une nuit étoilé Illuminé par le plus beau corps Céleste jamais imaginé
Etre l’eau dans ses larmes Qui sèche sur ses lèvres Rouge et sans arme Face à une querelle sans grèves
Etre l’élixir de ton âme Les désirs de ton corps Qui brûle dans cette rame Sans destin vers nuls ports
Etre la fenêtre qui donne sur ton corps Mais pas celle face au mur Celle où rentre le soleil tous les jours Celle où la lumière y est moins dur Mais ce mur nous entraîne dans l’ombre
Etre la fenêtre de ta vie Par où passe la lumière Quant tu rayonne chaque nuit Avec moi, à la pénombre de mes prières
Etre le mur qui te sépare de la réalité Plus haut que toutes les montagnes autour Et le plus dur des diamants, Pour te protéger de mes sentiments T’infligent des souffrances D’une grande démence
Etre le sang qui coule dans tes veines Pour réchauffer toutes tes peines Et tenir les rennes qui te mènent et t’entraîne
Etre le placebo qu’il te faut La pommade à la quelle tu octroi la mention miracle Le pansement qui te soigne de tous tes maux Et tes saignements
Etre l’arbre enraciné profondément Dans ta terre si fertile Me fournissant un feuillage abondant Et des branches assez agiles Pour pouvoir à chaque instant Avoir les moyens de protéger la famille
Enfin être insignifiant Mais ne plus être un objet Affiché d’un prix incohérent ! Ne pas faire partie du marché C’est déjà ce démarqué Et c’est un pas en avant