Je me sens seul entouré par toutes ces ombres Aucune d’elle ne m’illumine même pas la moins sombre On me donne des couleurs que je ne possède même pas Et on n’aperçoit pas c'elles qui ne se dissiperont pas Car elles ne brillent pas encore assez forts Caché par les poussières de mon corps Pulvérisées par des big-bang intérieures successifs Et soumis aux phénomènes répétitifs
La lumière qui m’éclaire a le syndrome Des pâles couleurs monochrome On ne distingue pas les contours Encore moins de ce qu’il y a autour Le mélange des couleurs éclaircis l’ombre D’une vive lumière blanche et ronde Mes vrais couleurs brillent en plein jour Sans ombre et avec tous ces contours
A toi de trouver les couleurs qui me vont Afin de briller quand je touche le fond Et de retrouver la couleur de tes rayons Qui permettent de te voire depuis le fond