Nous sommes les larmes qui coulèrent de vos yeux Et ce soir nous voilà à danser tous en rond, Quelle auguste infamie ! J'en maudis le saint nom Depuis que j'ai senti mes sangs devenir vieux Mais que t'apporte à toi le vent des cris perdus? Père indigne, crois-moi : je prendrai ma revanche Avant qu'au cours du temps ma vie ne s'épanche ; Que sentirait pour toi le vent des disparus?