Roméo, tu me laisses ivre de bonheur ; sOus mon balcon, éprise de ton noM, esclave de ton coeur, jE t’aime et t’adore, toi, ô mon Sauveur, dOnt la flamme interdite chasse dE nous, la haine et les malheurs, eT de nos deux familles cette meurtrière rancoeur. Juliette, ô ma très chère Adorée, tU as pris mon âme et ma vie et L’amour que je te porte éblouis jusqu’au cIel, de sa divine ardeur ma félicité dEpuis que sur tes lèvres exquises, un baiser Tu m’a laissé déposer. Jamais plus, je te le jure, Toi et moi, nous ne pourront être séparés, cE serment sur nos tombes dût il y être gravé.