Deux oreilles au bout d’une laisse Une langue pendante, des yeux de cocker, Pas besoin d’un martinet pour l’avilir. Son cou étranglé, ses moindres pas dictés, Le pauvre épagneul n’a pas encore compris Pourquoi il est né. Ni lapin, ni forêt, Ni chasse, ni liberté, sur du macadam Toujours promené, il rêve qu’un jour Prochain il pourra enfin s’échapper.
Sur une route abandonnée Gît un chien écrasé Tout de bonheur Ensanglanté